Marée basse en Suisse : les Vert·e·s perdent leurs électeurices.
En Suisse la vague verte d’il y a quatre ans est retombée. La mer s’est retirée. Un tiers d’électeurices (ça c’est du vrai inklusif!…) en moins, c’est une veste. Pire: une doudoune.
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Marée basse en Suisse : les Vert·e·s perdent leurs électeurices.
En Suisse la vague verte d’il y a quatre ans est retombée. La mer s’est retirée. Un tiers d’électeurices (ça c’est du vrai inklusif!…) en moins, c’est une veste. Pire: une doudoune.
La croisade pour « sauver le climat » est un bien étrange objet. La pression émotionnelle sur l’urgence annoncée réduit l’espace de l’analyse. Pourtant il y a de quoi être étonné.
Le magazine Temps Présent diffusé sur la télé romande le mois dernier (ci-dessous vidéo 1) est sans appel: l’énergie éolienne est inutile en Suisse, parce qu’inefficace. Pire: les promoteurs ont surévalué les possibilités de vent, faisant miroiter des rendements illusoires.
Il a tout pour plaire: beau gosse, jeune, charismatique et brillant. Un mélange porteur. J’imagine les filles faisant la queue devant la porte de sa chambre à l’université. Mais son coming out post-alarmiste pourrait faire rétrécir son carnet de rendez-vous.
La pêche au voix noires a commencé. Noires de carbone. On apprend dans Le Matin Dimanche de ce jour que le parti Libéral-Radical promet la rédemption écologique. Chaque vote sera « neutre en carbone ». Chaque vote en sa faveur, faut-il préciser.
Qu’est-ce qui a changé de manière visible et/ou sensible dans les régions d’Europe de l’ouest? J’insiste sur le visible et/ou sensible, ce qui parle aux gens. (Clic sur les images pour les agrandir).
Le fameux printemps de campagne du jeune Emmanuel prend un coup de froid. La météo politique d’Hexagonie est maussade. Les administrés – du moins nombre d’entre eux – osent une jacquerie d’une ampleur à faire rêver Mélenchon du Grand soir.
Il fallait oser. Il l’a fait. Le Premier ministre canadien, séducteur guimauve et avatar New Age tardif, était récemment en conférence à New York. Il s’adressait à des étudiants et vantait le libre échange. Comme souvent il a prôné la tolérance.
Le réchauffement actuel n’est qu’un sous-cycle dans la tendance générale à long terme de l’holocène. Il est peu significatif quand on le compare aux dix derniers millénaires. Et il est bienvenu. Car nous sortons d’une des périodes les plus froides depuis la dernière glaciation.
Aujourd’hui 22 avril de nombreux chefs de gouvernements ratifient à New York l’accord sur le climat finalisé lors de la COP21. La date est symbolique: aujourd’hui 22 avril est le Jour de la Terre. Et cette année les arbres sont à l’honneur.
« Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre ». On attribue cette citation à Albert Einstein. Sauf qu’Einstein ne l’a jamais prononcée.
L’écologie est fondamentalement conservatrice. Son discours depuis quarante années est rempli de mots et expressions comme: conserver le patrimoine naturel, préserver les ressources, rétablir l’équilibre antérieur, sauver la planète contre la surconsommation. L’Homme est perçu idéalement comme un gardien de la nature, pas un exploitant. Ou alors un exploitant sage et mesuré, ne cherchant à satisfaire que des besoins fondamentaux.
Le tunnel sous la rade est un des rares grands projets à Genève depuis longtemps. La plage en est aussi un mais l’enjeu et la réalisation ne sont pas de la même envergure. La plage, si elle se fait, ne servira qu’une partie de l’année, et probablement pas pour tous les genevois. La rive gauche et les abords immédiats seront privilégiés.
L’annonce de l’entrée en dette de la Terre a fait le tour du monde le 21 août. La planète produit ou régénère moins que ce que nous consommons. Chaque année cette dette commence plus tôt. Comment est-ce possible?
Le thème du déclin de l’occident est au top. C'était un thème classique de la droite nostalgique de l'Empire ou de l'Ancien régime. Cela devient un trend de la gauche désabusée. Quiconque croit en l'avenir est relégué au musée de la ringardise. La confiance se vend mal. Trente ans de culte du anti-héros ça laisse des traces. Les héros modernes sont sombres ou ne sont pas. Il y a une douce nostalgie dans le thème du déclin, et une sorte de repos, d’abandon de ses responsabilités.
Je n’en ai pas fini avec cette info abusive que j’avais relayé. Cette fois je donne la preuve en image. Rapide rappel: le 25 juillet dernier un communiqué de la Nasa informait que la calotte glacière (inlandsis) avait fondu à 97%. Les agences de presse en ont fait du sensationnel. Il ne resterait que 3% de glace sur la Terre Verte.
Etrange article apocalyptique dans la revue Nature. Il relate une étude réalisée par la Simon Fraser University de Vancouver au Canada. Un chercheur prédit l’effondrement du climat de la planète avant la fin de ce siècle. Selon Arne Moers et son équipe, la rapidité du changement de la biosphère pourrait avoir une issue fatale d'ici à 2100.
Ce peut être fermé. Bouché de tous côtés. Pas d’issue, rien qui sauve. On ne peut que rester là, comme une pierre, à regarder les mouettes folles emportées par la bise et des squelettes noirs lancer leurs bras vers un ciel couleur de fer gris. La terre ne bouge pas. Elle sait. Elle connaît le pire. Elle se souvient.
Et le disent ouvertement. Dans une lettre récente adressée à leurs organismes de tutelle, plus de 400 scientifiques français demandent un soutien plus explicite des autorités en faveur des thèses du réchauffement et du GIEC. Ils s’opposent ouvertement à ceux qui contestent ces thèses, en particulier sur le fait que le réchauffement soit principalement dû aux humains.
Elle fait du bruit. Elle envahit les villes. Pour elle on bitume des campagnes. Elle utilise une place folle à l’arrêt. On lui construit des immeubles ou des grottes souterraines pour la parquer. Elle consomme une énergie épuisable. Elle pollue. Elle contribue à la mort de 1,2 millions de personnes chaque année selon l’OMS. En 6 ans c’est l’équivalent de la population de la Suisse qui disparaît. A ces morts on peut ajouter les blessés graves, mutilés, amputés, handicapés à vie, et les enfants orphelins, les familles détruites.