Un travail d’une grande finesse, précis, étonnant de clarté. Eblouissant.
On ne sait s’il faut regarder de loin ou se rapprocher pour comprendre de près les textures utilisées. Rapport étonnant entre le loin et le près, le vaste et le détail.
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Un travail d’une grande finesse, précis, étonnant de clarté. Eblouissant.
On ne sait s’il faut regarder de loin ou se rapprocher pour comprendre de près les textures utilisées. Rapport étonnant entre le loin et le près, le vaste et le détail.
En ville de Genève le parti socialiste prônait une stricte égalité quantitative de candidats des deux sexes. Le nombre d’hommes et de femmes ne pouvait différer de plus d’une unité. La semaine dernière ce parti a changé sa règle. Dorénavant il y aura une marge de mobilité, soit un écart possible de 20%.
La charia deviendra-t-elle un jour la loi fondamentale en occident? C’est le souhait de l’OCI (Organisation de la Coopération Islamique, qui compte 57 Etats membres). Dans la Déclaration du Caire du 2 août 1990, la religion musulmane est mentionnée comme référence des droits humains dès son préambule: «Réaffirmant le rôle civilisateur et historique de la Ummah islamique, dont Dieu a fait la meilleure Communauté.» Elle se termine par cette autre déclaration: «La Charria est l'unique référence pour l'explication ou l'interprétation de l'un quelconque des articles contenus dans la présente Déclaration.»
Etre homme ou femme est associé à certaines hormones. C’est aussi associé à une détermination génétique initiale puis à la construction physique du sexe, avec la mise en place d’ovaires ou de testicules. Cela on le sait déjà.
Alces alces est son nom latin. En français cela se traduit par «élan». Une grosse bête à poils et à cornes voisine du renne et du cerf. Lequel cerf, comme chacun sait, ne s’use pas si l’on n’y touche pas.
Aujourd’hui je vote tout seul pour élire ma personnalité suisse de l’année. C’est une femme. On ne se refait pas... Je laisse les plus connus à la grande presse: Federer l’ogre gentil, Cancellara le géant blessé, Christian Varone le Virenque politique à l’insu de son plein gré, Ueli Maurer même pas vacciné contre la Grippen, Gérard Depardieu - ah non, il n’est pas suisse lui.
On apprend que Richard Vachoux est décédé à l’âge de 80 ans. Avec lui c’est tout un pan du théâtre genevois qui s’en va. J’ai eu la chance de connaître cet homme étonnant, mélange de réserve et de jaillissements, de classicisme et d’audace.
La vidéo en fin de billet est un choc. Elle illustre pourquoi, à l’heure actuelle, les hommes ont perdu la bataille. La bataille médiatique est perdue. La bataille politique également. Le décervelage bat son plein. Les hommes sont mis à genoux. Absents du discours social en tant que victimes de violence. Le stéréotype est installé.
Le projet Swiss Watch Arena fait polémique. L’idée de construire un grand bâtiment en forme de montre est pour le moins original. Et de plus, une montre visible depuis un avion! Le tout au bord du lac, en léger débordement sur l’eau.
A quand une flashmob aux cris de «Hamas assassin»? On n’y est pas. Le Hamas a un trop bon chargé de communication. Malgré des milliers de roquettes envoyées sur Israël, malgré les attentats ayant fait plus de 1’000 morts, malgré les guerres passées, la volonté exprimée d’éliminer Israël, l’endoctrinement des enfants à haïr les hébreux dès la maternelle, le Hamas arrive encore à se faire passer pour victime victime et défenseur de l’opprimé.
Elle est fair play cette petite phrase du candidat battu à l’élection présidentielle américaine: je reconnais ma défaite, je concède la victoire à mon adversaire. C’est un rituel. Tout candidat battu doit prononcer ces quelques mots. C’est un sésame pour le gagnant: maintenant il peut parler en toute légitimité. Il n’est pas contesté.
L’élection en ville de Genève est passée et le monde n’est plus le même. Tu n’es plus là. La vie est cruelle. Elle nous prive de ceux qui ont su prendre une place dans la nôtre. Ceux auxquels nous nous sommes attachés, un peu malgré nous, sans s’en rendre compte, comme à un chien fidèle couché devant la porte et qui, jour après jour, gagne notre confiance.
L’élection genevoise fut un séisme. Petit, certes, mais quand-même. Le café du Sabre et de l’Amitié Réunis a vu ses vitres voler en éclats sous la virulence tonitruante de Salika Wenger. Salika dont on sait qu'elle se transforme en Bonono sous l'effet d'une grande émotion. Un cas unique de libido électoralo-suffragiale déphasée. Normalement ce sont les gagnants qui manifestent une érection lors d'une élection.
Salika est rouge. De colère.
Boney M. - pardon, Bonny D. - avait pour ambition de créer l’événement. Il l’a fait. A sa manière. Montant sur la Seine scène, l’amateur de cinéma et de théâtre avait lancé sa barque - son frêle esquif diront certains - à l’assaut de la rade et du jet d’eau. Il a ramé, pour sûr! Mais seul contre les vagues tempétueuses de la bise et de la politique réunies, que vouliez-vous qu’il fit? Qu’il mourut.
A Genève les transports publics ont innové depuis quelques années. Ils ont inventé des appareils fous destinés à faire rater le tram. Je veux parler des distributeurs de billets que l’on trouve à chaque arrêt, de part et d’autre des voies.
A dire vrai je préfère la campagne à vélo, même avec la froidure, à la campagne électorale en ville de Genève. Je n’y réside pas et donc n’y vote pas. Mais parfois je dresse l’oreille et ouvre l’oeil comme un bon setter couché devant la cheminée, qui entend qu’on ouvre l’armoire de la cuisine dans laquelle il y a ses croquettes. Si le peuple de gauche m’a inspiré de l’humour, Boney M. - non, Bonny D. - m’a impressionné par l’autosatisfaction qui se dégage de son dernier billet.
Je lis dans la Tribune de Genève de ce matin qu’il existe un «peuple de gauche» et que Salika Wenger y fait appel. Si, si. Attention: je ne vais pas ici déguiller Salika, femme de conviction et d’engagement dotée d’une belle énergie. C’est le peuple de gauche qui m’intéresse.
La nouvelle traversée de la rade est en voie de réalisation. Un projet tout neuf prêt à être mis en route et qui pourrait être opérationnel assez rapidement. Quoi?! Le monstre du Léman, le serpent de lac qui fait des pieds-de-nez aux genevois depuis des décennies serait sur le point d’être apprivoisé? Non: cette traversée n’est pas celle des voitures mais celle des piétons.
Joe Dalton (alias Christian Grobet), le plus petit, est aussi le plus méchant. Un teigneux. Jamais content, c’est lui qui décide des mauvais coups à faire. Ses plans sont souvent foireux mais il n’aime pas être contredit. C’est lui, si sûr de son coup, qui annonce le futur braquage.
Tranchons d’emblée sur une question essentielle: la nouvelle Constitution genevoise est-elle ou non légitime? Selon le municipal d’extrême-gauche Pierre Gauthier, qui l’affirme sous forme de question: non elle ne l’est pas.