Le premier ministre a tenu enfin un discours réaliste. On sait combien la gauche française est ambiguë à propos des entreprises, de ceux qui créent des emplois et des richesses. Hollande avait même déclaré pour être élu: «Je n’aime pas les riches».
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Manuel Valls : une nouvelle détermination
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Gaza : la gauche alimente la guerre
La défense des victimes semble être devenue une «culture de la victime». Etre victime, quelles qu’en soient les raisons, procure une supplément de sympathie dans le monde. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de vraies victimes, mais que la victimisation est une stratégie gagnante à notre époque.
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Sondage : Marine Le Pen en tête pour 2017
L’Europe s’effondrera-t-elle bientôt? Si la France se retirait de l’euro et des institutions, c’est possible. Or c’est ce qu’il adviendrait en cas de victoire du Front National en 2017 ou 2022.
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Réforme des régions: la France en catalepsie
J’évoquais hier le projet de fusion des régions présenté par François Hollande, sorte d’empilage sans dynamique particulière et découpage obéissant à de possibles pressions politiques sur le président. On ne voit pas en effet la justification de fusionner certaines régions et d’en laisser d’autres intactes.
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Loi sur la famille (2): polémiques
Un des piliers du projet de loi en discussion en France (voir ici) est l’amende qu’un juge pourra infliger en cas de non-présentation d’enfant. Le montant sera adapté aux circonstances. Le plafond est fixé à 10’000 euros.
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France: la gauche grevée par l’Etat providence?
La gauche française recule aux municipales: environ 5% de voix en moins que la droite au niveau national, et même 12% si l’on ajoute les voix frontistes. Le parti socialiste encaisse les dividendes de sa politique économique et sociétale.
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Immigration: la chute d’une illusion
Le mouvement continue: la ministre responsable de l’immigration du Québec, Diane de Courcy, membre du parti québecois (souverainiste), a déposé cette semaine un projet de loi reformulant les conditions de l’immigration dans la province.
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L’appartenance politique des mots(1): pain, beurre, nauséabond
On devrait imprimer des dictionnaires partiels. Ce serait moins cher. Dans chaque édition ne figureraient que quelques mots et expressions courantes sans connotation politique, telles que: «Quelle heure est-il?» ou encore: «Avez-vous du pain et du beurre?» Ces expressions anodines seraient complétées pas les mots préférés des mouvements politiques. Des mots qu’on retrouve dans leurs discours, au café autour d’un verre, dans leurs écrits, et surtout quand ils s’adressent à une tribu adverse.
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Vote blanc à l’initiative de l’UDC
J’ai voté blanc sur l’immigration. Je n’ai pu me résoudre au oui ou au non. Ma sympathie pour l’idée européenne, pour un projet d’Etats-Unis d’Europe, pour le sentiment d’être européen en plus d’être suisse, ne m’a pas fait adhérer au non.
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L’oxymore politique conservateur-progressiste
Deux jours en Valromey, dans le Bugey, entre le Grand Colombier et Hauteville-Lompnes. Ici s’entrelacent forêts, pâtures, et rivières bordées de hauts buis et de rocs moussus et magiques. Les elfes sont là, me dit-on.
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Louis XVI, l'humaniste assassiné
On attribue à la Révolution française un grand élan vers la liberté et le respect de la personne. C’est en partie vrai si l’on considère que la population avait peu de pouvoir sur sa propre condition. Mais politiquement, le mouvement attribué à la Révolution avait commencé des années auparavant.
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La France, ancienne terre de liberté (2): retour de la censure
Trop content d’avoir trouvé un bouc émissaire à la frustration des français, Valls pérore comme un coq sur la supposée victoire de la République contre Dieudonné. Or cette victoire est en réalité une défaite grave, à plusieurs titres.
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France: la dérive de la gauche
La France donne actuellement l’exemple désolant d’une gauche vidée de toute substance et à la dérive. Tenter de remettre le couvert de théories contraignantes ou volontaristes, soutenir sa rhétorique productiviste teintée d’un progrès dont on ne comprend plus le sens, ne cache pas qu'elle est une grande malade.
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Affaire Taubira: qui est le plus raciste?
Suffirait-il de s’élever, sourcils froncés, grosse voix, bouche tombante, et de dire «Le racisme ne passera pas» pour clore l’affaire Taubira? Les postures ne suffisent pas à comprendre ce qui est en jeu.
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«Affaire» Menoud: les couilles de la Suisse et les échalottes de la dame pipi
Etant né à Genève de parents migrants, naturalisé à l’âge de 20 ans, je ne peux que regretter les propos du Conseiller municipal Denis Menoud. Quand la nationalité est acquise on n’y revient pas. On est suisse ou on ne l'est pas, point barre. La discrimination entre naturalisés et suisses de naissance est blessante, et l’attaque personnelle injustifiée. Monsieur Menoud a commis une faute: des excuses envers les personnes blessées seraient bienvenues, excuses dont il sortirait grandi.
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Placé, franchement déplacé
Difficile parfois d’avoir du respect pour certaines personnes. J’entends Jean-Vincent Placé, sénateur des Verts, appeler les lycéens à continuer leurs manifestations. Il incite à la sédition et veut à tout prix faire revenir la famille Dibrani, comme si elle était le symbole d’une vision sociale dont les Verts, issus de couches favorisées de la population, n’ont jamais été vraiment habités - sauf pour leur intérêt électoral.
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Affaire Leonarda: ne vous indignez plus (2)!
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Affaire Leonarda: ne vous indignez plus (1)!
La lecture du rapport complet de l’IGA (Inspection Générale de l’Administration) établit les faits et situations selon les informations reçues de l’administration, de la police et des soutiens de la famille Dibrani. Non seulement il replace l’affaire dans une juste proportion, bien en deçà de la démesure qui s’est déchaînée et qui méritera un commentaire. C’est un cas d’école de l’emballement déraisonnable, comme ce fut le cas avec Marie, la «victime» mythomane du RER B il y a quelques années. Le président d’alors, Jacques Chirac, était monté en ligne. N’apprend-on rien du passé? L'indignation publique vient de perdre tout sens. Il était temps.
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La France va accueillir un milliard d’humain
Ils se sont dressés comme un seul homme - ou comme une seule femme. Ils ont poussé des cris d’indignation. Les anathème fusent: «La faute est faite», «une certaine atmosphère, un certaine ambiance complètement délétère qui a été installée, instillée, par le ministre de l'Intérieur», «démission», «perdre son âme».
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Sarkozy, sors de ce corps!
M’enfin, il a piqué la réplique de l’ex-président. Ça ne se fait pas. C’est vrai, quoi. Le premier fait tout ce qu’il peut pour dire qu’on ne critique pas la France impunément. Le second fait du plagiat.