Une personnalité dynamique et énergique à la mobilité: est-il interdit de rêver? Quelqu’un qui prend les choses en mains. L’énergie de madame Künzler est soporifique. «Nous pas bouger», chantait Salif Keita. Ce pourrait être son slogan. Et surtout: «Nous freiner partout, surtout les privés à quatre roues». Car la politique de frein à la circulation automobile est une évidence.
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Conseil d’Etat: qui à la place de Michèle Künzler?
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Libéralisme 13: la collectivisation c’est le vol
Le libéralisme est une philosophie de vie d’une haute éthique et d’une grande exigence humaine. Pour mémoire je rappelle qu’il fut porteur de libertés: individuelle, intellectuelle, religieuse, commerciale, politique. C’est en son nom que l’on peut vivre de son travail ou que l’on reconnaît le droit à sa propre orientation sexuelle.
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Tropicale
Deux heures 38. Sommeil en dents de scie. Trop chaud. Dehors le bruit calme de la pluie. L’orage est passé. Une averse traîne.
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L’Europe s’appelle Liberté
La liberté est un mot universel. Notre continent, en ses penseurs, ne saurait se l’approprier en titre. Pourtant en l’état actuel, il semble que ce soit sur la vieille terre d’Europe que cette idée jeune ait porté le plus de fleurs et ouvert de chemins à tous.
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Foulard et intégration: pour une politique des deux mains
Pour terminer momentanément sur cette question je dresse quelques points de ce que devrait être une politique d’interdiction du port du foulard à l’école. Je pousse volontairement un peu le bouchon. Quoique. Je résume ensuite mes suggestions pour une meilleure politique d’intégration.
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Foulard islamique: le voile de Malala
Des filles ou femmes portent le voile, signe d’appartenance culturelle et religieuse selon une lecture rigoriste du coran. Ne peut-on considérer qu’elles adhèrent de leur propre chef à leur culture et religion? Ne peut-on les respecter et considérer qu'elles choisissent elles-mêmes de porter le voile, comme signe d'appartenance voulue?
Faut-il contester le foulard des écolières de Bürglen au nom de l'égalité femmes-hommes? C’est le point de vue de Mireille Vallette sur son blog. -
Parler, dire
On dit parfois que le langage différencie les humains des autres mammifères. Bien que les animaux disposent aussi de codes de communication sonores et corporels, les humains pensent d’eux-mêmes que leur capacité verbale est unique parmi les êtres vivants.
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Esclavage: peut-on solder les comptes?
François Hollande déclarait vendredi que l’esclavage est irréparable. Il a parlé de «l’impossible réparation» et cité Aimé Césaire: «Il y aurait une note à payer et ensuite ce serait fini ? Non, ce ne sera jamais réglé». Cette affirmation est ambiguë mais contient une part de vérité.
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Les mots de pierre
Il y a des mots qui unissent l’humanité. Peu. Le mot «paix» est lui-même sujet à controverse alors qu’il est supposé signifier la fin des hostilités. D’autres mots la divisent. Leur sens et leur usage est destiné à marquer une différence irrémédiable ou un clivage définitif.
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Libéralisme (9): quelques mots de «Libres»
Réflexion d’une centaine d’auteurs réunis sous le nom du collectif La Main Invisible, voici un livre original. Il repose les fondements de la liberté et du libéralisme tel qu’il faut l’entendre en dehors des préfixes pompeux et inutiles: néo ou ultra libéralisme. Ces auteurs proposent une vraie réflexion sur la société, les relations humaines, l’économie, la place de l’Etat, de manière accessible et claire.
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Dialogue dans l’ombre
Un couple se tient dans l’obscurité. C’est elle qui parle.
- J’ai voulu te plaire. Je me suis faite comme je pensais que tu me désirais. Beaucoup de femmes font cela. On en parle entre nous. Je pensais que c’était normal. On dit que c’est ainsi qu’une femme doit faire. Ma mère elle-même le disait. N'est-ce pas juste? -
Libéralisme (8): l’initiative Minder et la cohésion sociale
L’initiative Minder soulève une contradiction entre libéralisme et démocratie. Au nom du libéralisme les entreprises - comme les individus - sont libres de choisir leur mode de fonctionnement dans le cadre de la loi.
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Paradoxes de la saga DSK
Un ami soulève hors blog un paradoxe à propos de Dominique Strauss Kahn. Ce n’est pas le moindre des paradoxes dans une affaire qui atteint aujourd’hui un sommet de confusion. J’y reviens car cela concerne des choix de société sur lesquels la réflexion ne peut être que progressive, par étapes, allant dans de nombreuses directions.
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L’excision, une demande des femmes
Soyons encore plus précis que précédemment. Une journaliste féministe affirmait sur son blog que les hommes savent exactement pourquoi ils veulent des femmes «pures» - c’est-à-dire excisées. Elle laisse entendre, selon la stratégie féministe d’accablement des hommes, que l’excision est voulue par eux. C’est faux. Elle est demandée par les femmes.
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Libéralisme (4): ni Dieu ni Marx
La liberté n’est pas en soi un thème politique: vouloir la définir et la formaliser est déjà une contrainte. On lui pose des cadres, des barrières, des voies obligées et des sens interdits. Politiquement la liberté est bien en-deçà des rêves les plus fous des humains. Elle est initialement plus philosophique que politique.
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Libéralisme (3): la date historique du 25 février
Le libéralisme n’était donc pas égalitaire. Il l’est devenu par la pression des démocrates. Jusqu’à l’apparition du suffrage universel seuls quelques citoyens votaient. Les libéraux de l’époque pensaient que seules les personnes autonomes socialement, c’est-à-dire financièrement, avaient le temps et l’esprit pour s’occuper des affaires publiques.
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Libéralisme (2): l’éclosion d’une nouvelle société
De mon précédent billet se dégageait une image plutôt idéale du libéralisme, à l’instar du résumé qu’en fait l’historien René Rémond. Mais la réalité n’est pas aussi simple et l’historien lui-même souligne les deux faces du libéralisme historique.
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Le libéralisme est une vraie philosophie de vie
La critique du libéralisme souffre à la fois d’excès et d’insuffisances. Excès dans la critique et la stigmatisation de cette philosophie sociale, insuffisances dans la reconnaissance de ce qu’on lui doit, y compris le droit de la critiquer. On parle même régulièrement de néolibéralisme, comme s’il fallait justifier la critique par un supposé changement de nature du libéralisme, celui-ci étant hypothétiquement devenu plus mauvais qu’avant.
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La liberté, c’est l’indépendance de la pensée
Cette définition de la liberté ressemble à un aphorisme moderne. Elle est pourtant ancienne. Elle date d’il y a presque 2’000 ans. Elle fut énoncée par le philosophe Epictète au premier siècle de notre ère.
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Trouble (6 et fin): conclusions
Après avoir lu ces constats on se demande ce qu’il reste de cette fameuse Légende noire du Moyen-Âge. Où est ce monde supposé cruel, sans foi ni loi, soumis aux abus habituels des seigneurs et ecclésiastiques? Qu’en est-il de cette humanité décrite comme inculte et vivant dans la terreur?