Il faudra peut-être créer des espaces réservés aux hommes. Et des émissions radio et télé cryptées rien que pour eux. Et des salles de retrouvailles entre mecs où ils puissent se déstresser et être solidaires quand ils sont agressés.
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Il faudra peut-être créer des espaces réservés aux hommes. Et des émissions radio et télé cryptées rien que pour eux. Et des salles de retrouvailles entre mecs où ils puissent se déstresser et être solidaires quand ils sont agressés.
Une petite phrase, un mot incertain, une blague scabreuse, et les voilà cloués au pilori numérique. Jetés en pâture dans l’arène médiatique. Normalisés parfois, s’ils se soumettent. Car certains se plient à la phrase rituelle d’excuses, comme l’humoriste Tex. Ce faisant ils donnent le pouvoir à la foule justicière.
La femme est-elle l’avenir du djihad à défaut d’être celui de l’homme? Les féministes n’auraient pas pu rêver d’un soutien plus explicite. Il n’y a aucune différence entre les femmes et les hommes, radotaient certaines. Les kamikazes femmes le prouvent au-delà de leurs espérances, à Paris comme à Kano où une ado de 11 ans et une jeune femme de 18 ans ont fait 15 morts sur un marché.
Un troisième Bush brigue la présidence des Etats-Unis. Jeb vient de se déclarer candidat. Dans l’autre camps c’est Hillary qui veut y être. Deux candidats, deux familles qui squattent le pouvoir. En France on a eu la candidate Royal, puis le président Hollande, ou la famille Le Pen. La monarchie familiale tente de se refaire un look. Ou bien on tourne en rond, c’est selon.
Dans mon billet d’hier je souriais en montrant dans une vidéo quelques images de cette campagne américaine, ainsi que de son impact sur des hommes. J’était aussi étonné de voir des femmes et des hommes perdre à ce point toute fierté personnelle dans leur prise de position.
Attaquer le patriarcat c’est attaquer les hommes. L’évidence est cinglante. Il n’y a à ce jour aucune critique raisonnable du patriarcat qui n’attaque frontalement l’attitude de supposée domination masculine, mettant tous les hommes dans le même sac, et posant les femmes en victimes universelles. La mise en accusation des hommes est indispensable dans le système de penser binaire du féminisme.
Les études sur les humains ont un défaut majeur: il y a forcément un biais de départ. Elles ne peuvent être totalement neutres. Pour une raison simple.
Examinons aujourd’hui quelques aspects de la mythologie de la soumission. La maison, ancien royaume de la famille sur lequel la femme avait le pouvoir, est devenue un lieu d’abjection et d’aliénation. Alors que dans l’Histoire et dans la représentation symbolique elle est le lieu d’émergence de la famille, du couple, de la personnalité, de l’individu, du soin, et un haut lieu de civilisation, elle serait devenue une prison comme par magie. On imagine la pauvre femme nettoyant à genoux la cuisine familiale. Et l’on passe sous silence le paysan qui pataugeait dans le purin des vaches et dans la boue.
Il n’y a pas encore de décision mais le parlement d’une partie de la Suède étudie le projet, déjà traité, mais Ô combien angoissant pour les mâles: devront-ils légalement faire pipi assis? Un groupe de députés de gauche le propose. La gauche aime bien contrôler la vie des gens jusque dans leurs toilettes et décider à leur place ce qui est bon pour eux. La question est à l'étude depuis un an.
Un couple se tient dans l’obscurité. C’est elle qui parle.
- J’ai voulu te plaire. Je me suis faite comme je pensais que tu me désirais. Beaucoup de femmes font cela. On en parle entre nous. Je pensais que c’était normal. On dit que c’est ainsi qu’une femme doit faire. Ma mère elle-même le disait. N'est-ce pas juste?
Soyons encore plus précis que précédemment. Une journaliste féministe affirmait sur son blog que les hommes savent exactement pourquoi ils veulent des femmes «pures» - c’est-à-dire excisées. Elle laisse entendre, selon la stratégie féministe d’accablement des hommes, que l’excision est voulue par eux. C’est faux. Elle est demandée par les femmes.
Suzy est une athlète américaine de haut niveau. Elle fut sept fois championne nationale de demi-fond (les courses de demi-fond sont les distances de 800m et 1’500m aux Jeux olympiques). Elle a participé à trois olympiades. A Sydney en 2000, elle faisait course en tête au 1’500m, avant de s’écrouler à 200 mètres de l’arrivée. Terrible déception pour une athlète de ce niveau.
Marilyn Monroe continue à nourrir les imaginaires. Lorena Parini, universitaire spécialiste en Etudes Genre, publie dans lesquotidiennes.com un article sur l’actrice américaine selon le prisme du genre.
Si votre homme aime regarder la télé en mangeant des chips et qu’il répand des miettes partout sur le parquet - ou pire, sur le tapis - vous allez le lui dire. Normalement vous ne serez pas très contente. Je ne connais personne qui garde le sourire en voyant l’autre cochonner la maison. Sauf au petit déj au lit.
Il y a dans la symétrie quelque chose qui saisit, quelque chose d’hypnotique. Voir deux éléments semblables et inversés éveille une résonance très intime. Peut-être notre cerveau est-il physiologiquement préparé à cette résonance par les deux hémisphères qui sont eux-mêmes symétriques.
La piste conduit Marco dans un abîme d’incertitude. Il marche depuis trois heures. Aucun signe de vie. Les traces de l’auto ont disparu. Il avance dans un monde fait pour les désespérés ou pour ceux qui ont perdu la raison. Marco n’est ni l’un ni l’autre. Ou bien il l’ignore. Il est peut-être fou, si secrètement que lui-même ne le sait pas. Quelle impulsion mystérieuse l’a poussé sur la piste? Il faut être un peu fou, au moins un peu. Il n’y a pas de vie de ce côté. C’est l’antichambre de la fin. Après, le monde s’arrête. C’est ce qu’il pense. Une telle piste ne peut être que sans issue. Plus de temps. Plus d’espace. Rien qu’une infinie dilution des limites. Même la végétation a fui. Ni mousse ni lichen. Rien de ce que l’on trouve sous les climats austères. Aucun jus de vie ne pourrait sortir de ces cailloux, de cette misère plus sèche qu’un visage aux larmes épuisées. Ce bout de désert est laissé aux serpents et aux scorpions. Les humains n’y sont pas les bienvenus. Ceux qui par dépit ou crânerie s’aventurent sur ces terres brûlées plongent dans l’égarement.
Marco relève les yeux. Ses pieds et sa tête s’interrogent. Le nuage de poussière devient tout petit, comme un ruban clair qui tombe au sol. Doit-il encore attendre, une autre automobile, une caravane? Il n’y a pas de caravane ici. Elles ne viennent plus à son village. Autrefois leur route y passait. Il y a longtemps. Depuis l’abandon des mines la région était entrée en solitude. Le chemin s’était refermé. Les gens aussi. Parfois ils se querellaient. Trop de solitude, trop de dureté, trop de loi, cela en rendait fous. Ils se querellaient pour un coin d’ombre volé par un voisin, ou pour une figue mangée par un chien errant. Il arrivait que les querelles finissent dans le sang. Un mort pour rien, comme une expiation qu’aucun dieu ne demande. Personne ne jugeait le survivant. Aucun homme de loi, aucun chef coutumier. On ne lui reprochait rien. Il s’était défendu: c’est ainsi que le village pensait. Cela évitait les questions. Et puis faire une enquête aurait entraîné un procès, une condamnation à mort - homme pour homme, femme pour femme. Le village n’avait pas assez de bras et de ventres. Un mort ou une morte, c’était déjà bien assez. On en restait là. On ne tuait pas deux fois pour la même cause.
Isabelle Alonso est une des fondatrices des Chiennes de Garde. Elle est interviewée dans la Tribune de Genève à propos de la sortie d’un ancien roman réécrit, «Roman à l’eau de bleu». C’est une fiction où les femmes prennent le pouvoir sur les hommes. Pour mémoire Isabelle Alonso, en vraie dominante, disait sur un plateau de la télévision suisse romande comment les hommes devaient se comporter, qu’ils devaient pleurer, bref elle formatait les hommes selon sa volonté. La prise de pouvoir sur les hommes elle connait bien. Une vraie pro.
Cette question a déjà sa réponse. Les valeurs enseignées par le christianisme sont en grande partie celles que l’on trouve dans la société laïque et dans ses lois. Ce qui différencie l’un de l’autre est la foi dans un créateur ainsi que les rites. Et le rapport à la mort.
J’ai abordé ce thème de la domination masculine de manière complémentaire à mon livre. Toutefois le sujet est loin d’être épuisé et des questions restent. La première: pourquoi critiquer le féminisme radical, ou extrémiste? Parce que ses thèses ont contaminé les universités, les tribunaux, les médias, et instauré le grand stéréotype de l’homme violent, dominateur et esclavagiste. Parce que la culpabilisation des hommes dans leur ensemble a assez duré et produit des dégâts. Parce que l’image victimaire de la femme véhiculée par ce courant est particulièrement dénigrante pour nos compagnes.