Le libéralisme est une philosophie de vie d’une haute éthique et d’une grande exigence humaine. Pour mémoire je rappelle qu’il fut porteur de libertés: individuelle, intellectuelle, religieuse, commerciale, politique. C’est en son nom que l’on peut vivre de son travail ou que l’on reconnaît le droit à sa propre orientation sexuelle.
libéralisme - Page 2
-
Libéralisme 13: la collectivisation c’est le vol
-
Libéralisme 11: l’être et le statut social
Un mot de Charly Schwarz sur sa page Facebook m’a inspiré un commentaire. Je le complète et en fais ici un billet. Le propos de Charly était:
«Le fait de mettre l'accent sur les distinctions de statuts, de fonctions, de diplômes perpétue les cloisonnements et maintiennent des rapports de subordination qui suscitent le plus souvent d'avantage de rejet que de respect.» -
France: vers un changement de philosophie?
Dans mon précédent billet je faisais état de ce sondage sur les désirs politiques et sociétaux des français. Il en ressort comme une évolution des mentalités. Le changement marquant est l’acceptation de réformer l’Etat dans le sens d’une diminution de ses dépenses, donc des ses domaines et volumes d’intervention.
-
Le mariage gay et la lutte des catégories
«S’il te plaît, dessine-moi un mouton!» Le Petit Prince savait que le mouton n’est pas un renard, ni une rose. Et nous comment savons-nous ce qu’est un mouton? En observant ses spécificités et en les classant dans une catégorie.
-
Statut de l’enfant: retour en arrière?
Les images de joie dans le quartier du Marais à Paris font écho à la satisfaction des députés de la majorité de gauche à l’Assemblée nationale française. La fête de rue regroupant spontanément des milliers de personne montre que le projet de loi sur le mariage gay était attendu et a une valeur de symbole pour la population concernée.
-
Le capitalisme, un mode social hautement éthique
«Dépasser le capitalisme», «Mettre fin au libéralisme», diverses formules expriment la même chose: le refus du capitalisme et du libéralisme économique et leur condamnation au nom de la justice sociale et du refus de l’exploitation de l’homme par l’homme. Le capitalisme libéral serait cause de tous les excès des financiers félons, des traders fous et des exploiteurs de tous genres.
-
Evasion fiscale: la révolution anarchiste en route?
Jérome Cahuzac n’a pas mis la France à genoux financièrement. Ses 600’000 euros ne pèsent pas lourd dans le budget du pays. Le choc vient plus du décalage entre la fiction et le réel: de ses mensonges, de ses imprécations contre l’évasion fiscale - alors que lui-même la pratique, de la déraisonnable revendication collective de haute vertu dans une assemblée d’humains, de la suspicion de complicités gouvernementales, et de l’incompréhensible soutien du président jusqu’à cette semaine - incompréhensible étant un terme mesuré. A moins qu’il n’y ait des raisons occultes d’avoir protégé Cahuzac. Ne serait-ce que l’espoir de passer entre les gouttes et le maintien de l’image d’exemplarité, ce nouveau piège politique français.
-
Libéralisme (9): quelques mots de «Libres»
Réflexion d’une centaine d’auteurs réunis sous le nom du collectif La Main Invisible, voici un livre original. Il repose les fondements de la liberté et du libéralisme tel qu’il faut l’entendre en dehors des préfixes pompeux et inutiles: néo ou ultra libéralisme. Ces auteurs proposent une vraie réflexion sur la société, les relations humaines, l’économie, la place de l’Etat, de manière accessible et claire.
-
La révolution, une fausse bonne idée?
Je lis régulièrement des articles de blogs appelant à une nouvelle révolution politique. L’ennemi déclaré est en vrac le capitalisme, les médias, le nouvel ordre mondial, le libéralisme, la classe politique pourrie, les banksters, l’union européenne. Une révolution est-elle réaliste? Quels mécanismes l’alimentent, et de quel éventuel projet de société est-elle porteuse?
-
Libéralisme (8): l’initiative Minder et la cohésion sociale
L’initiative Minder soulève une contradiction entre libéralisme et démocratie. Au nom du libéralisme les entreprises - comme les individus - sont libres de choisir leur mode de fonctionnement dans le cadre de la loi.
-
Libéralisme (6): le monde d’après
Démocratie et libéralisme ont pris le pouvoir politique et intellectuel dans la majeure partie des pays du monde, même si les pratiques varient parfois sensiblement. Ainsi la France n’est une démocratie que partielle. Le mode électoral majoritaire à deux tours, le présidentialisme, l’autoritarisme du pouvoir qui ne négocie que rarement et préfère la confrontation au dialogue sont une conception limitée de la démocratie. Très différente de la Suisse: représentation proportionnelle jusqu’aux plus hautes instances de décision, initiative populaire et référendum, importance du débat public.
-
Libéralisme (4): ni Dieu ni Marx
La liberté n’est pas en soi un thème politique: vouloir la définir et la formaliser est déjà une contrainte. On lui pose des cadres, des barrières, des voies obligées et des sens interdits. Politiquement la liberté est bien en-deçà des rêves les plus fous des humains. Elle est initialement plus philosophique que politique.
-
Libéralisme (3): la date historique du 25 février
Le libéralisme n’était donc pas égalitaire. Il l’est devenu par la pression des démocrates. Jusqu’à l’apparition du suffrage universel seuls quelques citoyens votaient. Les libéraux de l’époque pensaient que seules les personnes autonomes socialement, c’est-à-dire financièrement, avaient le temps et l’esprit pour s’occuper des affaires publiques.
-
Le libéralisme est une vraie philosophie de vie
La critique du libéralisme souffre à la fois d’excès et d’insuffisances. Excès dans la critique et la stigmatisation de cette philosophie sociale, insuffisances dans la reconnaissance de ce qu’on lui doit, y compris le droit de la critiquer. On parle même régulièrement de néolibéralisme, comme s’il fallait justifier la critique par un supposé changement de nature du libéralisme, celui-ci étant hypothétiquement devenu plus mauvais qu’avant.
-
Elle vend sa virginité pour 780’000 dollars
Encore un signe de discrimination honteuse. Ici il ne s’agit pas de maladie mais de sexe. Pénétrons sans attendre dans le vif du sujet. On apprend par la presse que Catarina, une brésilienne de 20 ans avec tout ce qu’il faut là où il faut, a mis sa virginité aux enchères sur un site australien spécialisé dans ce genre de transactions.
-
Islamophobie: distinguer l’humain de sa croyance
Le premier ministre turc Tayyip Erdogan a déclaré que l’islamophobie doit être considérée comme un crime contre l’humanité, au même titre que l’antisémitisme. «Erdogan veut que l'on étudie une législation internationale pour interdire les attaques islamophobes, et contre toute religion, et il a promis de soumettre cette question à l’Assemblée annuelle des Nations Unies qui se tiendra le 25 septembre prochain.»
-
Ces entreprises dont les employés sont les patrons
L’idée d’une démocratie économique a le vent en poupe dans les milieux de gauche. La crise a montré la vulnérabilité des employés face aux dirigeants et aux actionnaires. Pourtant, pas d’entreprise sans salariés. Ils sont la force vive.
-
A quoi sert l’Etat (4): le modèle américain
La force du courant conservateur aux Etats-Unis est dans la logique même de l’impulsion qui a érigé cette terre d’émigration en nation: le pays s’est construit sur la force et la volonté d’individus indépendants. Cette condition initiale continue à prévaloir, même dans l’aile libérale de la population (qui signifie la gauche aux USA) incarnée par les démocrates.
-
Mariages forcés: qu'en pensent les hommes?
La Suisse vient de créer une loi spécifique pour sanctionner les mariages forcés. Ce qui était auparavant puni pour raison de contrainte et sur dénonciation devient un délit poursuivi d’office. La loi concerne également les mariages forcés commis à l’étranger. Quelques réflexions sur un sujet moins simple qu’il n’en a l’air.
-
La petite fille d’Idofé
Je me souviens d'une petite fille d'environ 4 ans, à Idofé, un village du bush nigérian, en pays Yoruba. C’était mon troisième voyage dans cette région. J’y allais pour voir travailler les guérisseurs locaux. Je devais initialement accompagner un herbaliste. Quand je suis arrivé il n’était plus disponible.