Avant de faire un aveu terrible, cette information: en France une initiative lycéenne a été reprise par l’Académie de Nantes et par le Ministère de l’Education nationale. Elle invite les lycéens à porter une jupe et du rouge à lèvres le 16 mai, pour, selon eux, «lutter contre les discriminations sexistes».
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Le 16 mai: soulevons les jupes!
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Travesti d’Eurosong: le rêve d’Icare
«L'image de la femme, franchement elle en prend un sale coup!»
Cette remarque reçue sous mon billet d’hier propose un autre angle de vue. Le travestissement d’hommes en femmes n’est pas nouveau. Il correspond à un besoin de découvrir l’autre et à s’exiler de soi-même. Pourquoi pas? Aujourd’hui on en a presque l’habitude. De «La Cage aux Folles» aux Drag Queen, la liste est longue.
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Les raisons d’une critique (5): le vide masculin
Attaquer le patriarcat c’est attaquer les hommes. L’évidence est cinglante. Il n’y a à ce jour aucune critique raisonnable du patriarcat qui n’attaque frontalement l’attitude de supposée domination masculine, mettant tous les hommes dans le même sac, et posant les femmes en victimes universelles. La mise en accusation des hommes est indispensable dans le système de penser binaire du féminisme.
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Les raisons d’une critique (4): procureures et chiffres
Nous avons vu que la violence de genre est la racine profonde, essentielle, permanente de l’idéologie. Les termes employés en 2014 ne diffèrent pas de ceux des années 1970. Il est toujours question de supposée suprématie masculine, de privilèges patriarcaux, de domination et d’oppression masculine, de solidarité entre femmes contre l’oppresseur.
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Raisons d’une critique (3): le mâle est (dé)fait
En citant un extrait de Valérie Solanas je suis resté très discret sur sa personnalité et ce qu’elle représente dans le mouvement féministe de l’époque. Certains pensent qu’elle était un cas isolé, victime d’un trouble psychiatrique. Je pense qu’au contraire elle a été une icône et que l’on peut parler d’un avant et un après Solanas dans le féminisme américain. On ne peut comprendre ce féminisme lesbien, vindicatif et expansionniste sans mentionner Solanas.
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Les raisons d’une critique (2): femme libérée
Le discours de reproches et de revendications a aussi des racines plus anciennes. Il y eu des raisons de corriger les effets néfastes de la révolution française et du code Napoléon, qui avaient placé les femmes en sujétion sociale. Mais cette correction et le retard à leur accorder le droit de vote expliquent-ils à eux seuls la violence du discours sur les hommes et la société, telle que décrite précédemment?
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Les raisons d’une critique (1): «Invincible»
Qui connaît ces paroles de chanson: «If I have to, I can do everything. I am strong, I am invincible, I am Woman». Ce qui donne en français: «S’il le faut je peux tout faire. Je suis forte, je suis invincible, je suis Femme». C’est une partie du refrain d’une chanson d’Helen Reddy, «I am Woman».
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Le concept d’égalité appliqué aux urinoirs
Que lis-je ce matin sur le blog de Julie? Que nous ne sommes pas tous égaux. Patatras! La nouvelle tombe ainsi à l’aube du 1er mai. Cette n’est pas due au hasard: nous ne sommes pas égaux devant le boulot. Ecrit dans sa lumineuse encre bleue, l’information est encore plus cruelle qu’un jour de printemps sans soleil.
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Autres moeurs: la drague féminine
Cette fois une femme fait les avances. C’est une mise en scène. Caméra cachée, elle aborde des hommes pour leur demander une gâterie, un tour chez elle, un...vous voyez? Son but: montrer en l’inversant ce que peut faire ressentir la drague masculine. L’idée d’inverser les rôles est souvent intéressante. Surtout qu’elle n’est pas vraiment dans les moeurs. Enfin, pas de la même manière.
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Ce qui intéresse les femmes
Ah non! Ce n’est pas moi qui le dis. Je ne fais que rapporter. Vilain de rapporter. Oui, oui, mais le journal aussi rapporte. La preuve ici sur la Tribune de Genève. Qui ajoute même des photos de femmes en petite tenue (et un homme de morphologie neandertalienne au crâne rasé en bonus), avec des fesses moulées dans des strings quasi invisibles. Sept photos sur 19 avec des fesses, des strings et de la lingerie.
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Jean-Louis Livi: «C’est un film féministe»
J.-L. Livi n’est pas très connu. C’est le neveu d’Yves Montand. Mais lui n’est pas en haut de l’affiche. Son nom apparaît au générique après le réalisateur et les acteurs et actrices. C’est normal: il est producteur. Parfois cependant, un producteur vient dans la lumière et parle.
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A propos de stéréotypes (3): le syndrome de Lara Croft
Les leaders de la cause des femmes luttent toujours contre les stéréotypes qui discrimineraient celles-ci par rapport aux hommes. Pourtant elles-mêmes ne cessent de créer de nouveaux stéréotypes de genre, comme si le stéréotype était un support de communication. Doit-on dès lors vraiment lutter contre les stéréotypes? Ne serait-il pas plus réaliste, si l’on admet que le stéréotype est un modèle pédagogique, de l’admettre, le comprendre, et d’en finir avec le débat victimaire?
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A propos de stéréotypes (2): un modèle pour apprendre
Nous faisons des catégories. C’est une des facultés primordiales de l’esprit. Un moyen de connaître et identifier le monde autour de nous. Nous savons comment naissent les arbres, où ils poussent, ce qui les différencie entre eux. Chaque catégorie a ses caractéristiques. C’est que qui la définit et permet de lui donner les meilleurs soins.
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A propos de stéréotypes (1): faut-il élargir les escalators?
Retour hier soir d’une journée à Lyon. Je traverse la gare et passe par la galerie marchande pour remonter vers l’arrêt du tram 15. Un escalator permet d’y accéder. Devant moi un couple dans la vingtaine.
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Julie fait la cuisine pendant que Max va au travail
Aujourd’hui 8 mars je laisse la plume à une étudiante rencontrée sur le net. Elle a écrit ce texte intéressant, qui aurait pu s’intituler «Paroles d’une femme». Je ne suis pas d’accord à 100% mais j’aime qu’elle prenne des chemins différents de l’autoroute idéologique habituelle. Je publie avec son autorisation.
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JO et sport (3 et fin): la malédiction de la grâce
Dans la thèse analysée, l’auteur affirme que le sport oblige les femmes à reproduire les codes et rôles sociaux auxquels elle a été «soumise». Ces codes, comportements ou rôles ne seraient que des «constructions sociales», ce qui dans ce discours signifie aliénation patriarcale et soumission béate de femmes collectivement esclaves.
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JO et sport (2): la discrimination bienveillante
La «construction sociale» est le nouveau monstre des temps modernes. Tel un Leviathan ayant traversé les âges pour manger les enfants et contraindre les femmes à plaire, il sévit toujours lors des jeux olympiques et des compétitions sportives. Analyse d’une thèse féministe, publiée dans Le Monde en octobre 2000 sous la plume de Catherine Louveau.
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JO et sport (1): Osez le pénis, Caroline
Le patineur Philippe Candeloro est la cible d’Osez le féminisme. L’asso a saisit le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) pour le faire taire. La raison? Les remarques du patineur sur le physique de certaines compétitrices lors des JO de Sotchi, qu’il commentait avec Nelson Montfort pour France 2.
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Enfant roi et théorie du genre: un mélange explosif
La collision est inévitable. Elle a déjà commencé. D’une part le règne de l’enfant roi est solidement installé. Aujourd’hui tout tourne autour de l’enfant. La famille nucléaire a glissé du centrage sur les parents en tant que pôle de référence réelle: géniteurs, protecteurs. nourrisseurs et éducateurs, au centrage sur l’enfant en tant que projet hypertrophié et harassant.
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Une femme, la nuit
Découvert ce court-métrage d’une dizaine de minutes: «Majorité opprimée». Le sujet est intéressant: l’inversion des rôles femmes-hommes. C’est l’histoire d’un homme au foyer qui promène son bébé en poussette pendant que madame travaille. Dans la rue il croise des sportives qui font du jogging seins nus et lui adressent des remarques comme un homme est supposé en faire à une femme.