On devrait imprimer des dictionnaires partiels. Ce serait moins cher. Dans chaque édition ne figureraient que quelques mots et expressions courantes sans connotation politique, telles que: «Quelle heure est-il?» ou encore: «Avez-vous du pain et du beurre?» Ces expressions anodines seraient complétées pas les mots préférés des mouvements politiques. Des mots qu’on retrouve dans leurs discours, au café autour d’un verre, dans leurs écrits, et surtout quand ils s’adressent à une tribu adverse.
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L’appartenance politique des mots(1): pain, beurre, nauséabond
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L’Europe du futur
Même en supposant qu’elle se déconstruise - ce que contrairement à d’autres je pense peu probable dans un proche avenir - l’expérience communautaire européenne va marquer longuement les esprits et l’Histoire. L’Europe est là. Mais l’Europe ne saurait être celle du Commissaire européen Viviane Redding (image 1). Après avoir mis la pression sur la Suisse et possiblement contribué à la victoire du «oui» le 9 février, elle trouve que les anglais sont trop ignorants pour voter par référendum sur leur avenir européen. C’est au mieux l’aveu d’un manque de pédagogie et un mépris des dirigeants britanniques, au pire un manque de lisibilité (et peut-être de cohérence?) du projet européen dans son état actuel.
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La patrie européenne (5): mai-son
Mais y avait-il vraiment besoin d’Europe? Theodore Dalrymple*, que j’ai déjà mentionné, est cruel envers l’Europe. Il en comprend l’idée mais il y voit surtout une caisse de retraite pour politiciens au rancart «qui soit ne parviennent plus à se faire élire dans leur pays respectifs, soit sont las de lutter pour y parvenir». Il y voit aussi le besoin initial des français, dont la puissance militaire était émoussée, d’être plus puissants donc plus grands, et celui des allemands de se fondre dans autre chose que la nation au vu de leur malaise post-nazisme.
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Ocralise et ambrelace
L’été de l’automne est aisément reconnaissable.
La lumière est feutrinée, elle se couche, oblique. Les particules d’humide et de poussière n’étincèlent plus comme en pleine juillettude. -
Français de souche (né quelque part)
L’expression fait polémique. D’un côté elle est revendiquée, de l’autre elle est taxée de racisme. Voyons cela sans stigmatisation.
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Libéralisme (8): l’initiative Minder et la cohésion sociale
L’initiative Minder soulève une contradiction entre libéralisme et démocratie. Au nom du libéralisme les entreprises - comme les individus - sont libres de choisir leur mode de fonctionnement dans le cadre de la loi.
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L’excision, une demande des femmes
Soyons encore plus précis que précédemment. Une journaliste féministe affirmait sur son blog que les hommes savent exactement pourquoi ils veulent des femmes «pures» - c’est-à-dire excisées. Elle laisse entendre, selon la stratégie féministe d’accablement des hommes, que l’excision est voulue par eux. C’est faux. Elle est demandée par les femmes.
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Ni homofolie, ni homophobie: gendercrisis
Homme hétérosexuel, je trouve blessant ce que proclament certains supporters du mariage gay. Le couple hétéro est présenté comme un échec global, triste, comme un noyau toxique de névrosés égoïstes.
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Les trans confirment les différences sexuées traditionnelles
Les transsexuels sont des personnes ayant changé de genre et parfois de sexe grâce à la chirurgie. Cette catégorie d’humains est ultraminoritaire mais il n’y a pas de chiffres statistiques pour quantifier. Néanmoins ils servent à illustrer la théorie gender, selon laquelle les différences hommes-femmes ne seraient que des constructions sociales, soit des inventions, des concepts fabriqués n’ayant pas de lien avec le sexe physique.
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Un cocu, bien sûr, c’est à mourir de rire!
Je ne sais plus qui disait que la littérature est un excellent outil pour les sociologues. On y trouve les thèmes d’une époque, les stéréotypes, les rêves collectifs, et même l’état des croyances sociales. La phrase de Sartre citée en titre, extraite de «L’idiot de la famille», en est un exemple.
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L'identité ultime (deuxième partie)
Dans la première partie je propose le constat que le lien entre un individu et le territoire d’où il vient est un lien naturel. Le fait d’être né dans un pays, d’en posséder une pièce d’identité, d’y avoir de nombreux souvenirs, d’en parler la langue, marquent profondément l’identité. C’est l’identité-racine, soit la reconnaissance de qui nous sommes et des fondements territoriaux, culturels et sociaux qui font de nous un individu qui vient de quelque part.
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L'identité ultime (première partie)
J’écoutais Edwy Plenel chez Ruquier cette nuit. J’écoutais sa critique des institutions et de l’hyperprésidence, cette hyperprésidence qui a été à une époque plébiscitée par les français afin que le pays sorte de l’enlisement parlementaire de la 4e République. Sur la fin je l’écoutais sur le racisme et sur la notion d’identité qui fonde le racisme.
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Bébé abandonné - la mère perd en justice
C'est une première en France dans une affaire de bébé né sous X: la Cour d’appel d’Angers vient de confier la garde de l’enfant aux grands-parents. Contre l’avis de la mère. L’abandon d’un bébé à la naissance est une décision que j’imagine très difficile à prendre. Les remords, la culpabilité peuvent poursuivre la mère toute sa vie. L’enfant lui-même est souvent hanté par la question de son origine et de son identité biologique. Je ne veux pas commenter une décision aussi difficile et douloureuse que l'abandon.
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Il n’est pas le père biologique: le TF casse la paternité
La Tribune de Genève rend compte de cette décision du Tribunal Fédéral: il accepte de briser le lien de paternité d’un homme qui n’est pas le père biologique de l’enfant.
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L’identité c’est comme un oignon
Que ce soit Nicolas Blancho, le suisse converti à l’islam dont on a lu récemment les professions de foi, que ce soit le gouvernement français, ou les amérindiens, la question de l’identité est l’objet de débats et de prises de position parfois tendues. Mais qu’est-ce que l’identité?
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Macho? Oui, bien sûr! Que puis-je être d’autre?
Non seulement bien sûr, mais indubitablement et définitivement. Ca ne se discute pas, ne se conteste pas, ne se critique pas. C’est comme ça: je suis macho. Point barre.