C’est vrai, quoi, on n’en parle jamais, des xénophiles. Ils existent et semblent représenter la norme morale à partir de laquelle on juge les autres. A en croire d’ailleurs l’actuel clivage suisse mais aussi européen, la xénophilie est une vertu et la xénophobie un malheur.
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Espèce de xénophile !
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Zemmour, regret ou progrès
Zemmour. Avec un Z comme Zorro. Il a pris du coffre sur Infrarouge. Il parle avec une force et une précision que je ne lui connaissais pas. Il tient son sujet et cloue le bec à ses contradicteurs. Fait remarquable, même Esther Mamarbachi n’arrive pas à le couper! Au fait, j’ai déjà vu Infrarouge mieux inspirée côté invités. Ceux-ci ont déroulé le tapis rouge au polémiste en n’étant simplement pas à la hauteur.
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Gaza : la gauche alimente la guerre
La défense des victimes semble être devenue une «culture de la victime». Etre victime, quelles qu’en soient les raisons, procure une supplément de sympathie dans le monde. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de vraies victimes, mais que la victimisation est une stratégie gagnante à notre époque.
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Sondage : Marine Le Pen en tête pour 2017
L’Europe s’effondrera-t-elle bientôt? Si la France se retirait de l’euro et des institutions, c’est possible. Or c’est ce qu’il adviendrait en cas de victoire du Front National en 2017 ou 2022.
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Réforme des régions: la France en catalepsie
J’évoquais hier le projet de fusion des régions présenté par François Hollande, sorte d’empilage sans dynamique particulière et découpage obéissant à de possibles pressions politiques sur le président. On ne voit pas en effet la justification de fusionner certaines régions et d’en laisser d’autres intactes.
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Loi sur la famille (2): polémiques
Un des piliers du projet de loi en discussion en France (voir ici) est l’amende qu’un juge pourra infliger en cas de non-présentation d’enfant. Le montant sera adapté aux circonstances. Le plafond est fixé à 10’000 euros.
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Immigration: la chute d’une illusion
Le mouvement continue: la ministre responsable de l’immigration du Québec, Diane de Courcy, membre du parti québecois (souverainiste), a déposé cette semaine un projet de loi reformulant les conditions de l’immigration dans la province.
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L’appartenance politique des mots(1): pain, beurre, nauséabond
On devrait imprimer des dictionnaires partiels. Ce serait moins cher. Dans chaque édition ne figureraient que quelques mots et expressions courantes sans connotation politique, telles que: «Quelle heure est-il?» ou encore: «Avez-vous du pain et du beurre?» Ces expressions anodines seraient complétées pas les mots préférés des mouvements politiques. Des mots qu’on retrouve dans leurs discours, au café autour d’un verre, dans leurs écrits, et surtout quand ils s’adressent à une tribu adverse.
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Vote blanc à l’initiative de l’UDC
J’ai voté blanc sur l’immigration. Je n’ai pu me résoudre au oui ou au non. Ma sympathie pour l’idée européenne, pour un projet d’Etats-Unis d’Europe, pour le sentiment d’être européen en plus d’être suisse, ne m’a pas fait adhérer au non.
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L’oxymore politique conservateur-progressiste
Deux jours en Valromey, dans le Bugey, entre le Grand Colombier et Hauteville-Lompnes. Ici s’entrelacent forêts, pâtures, et rivières bordées de hauts buis et de rocs moussus et magiques. Les elfes sont là, me dit-on.
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«Affaire» Menoud: les couilles de la Suisse et les échalottes de la dame pipi
Etant né à Genève de parents migrants, naturalisé à l’âge de 20 ans, je ne peux que regretter les propos du Conseiller municipal Denis Menoud. Quand la nationalité est acquise on n’y revient pas. On est suisse ou on ne l'est pas, point barre. La discrimination entre naturalisés et suisses de naissance est blessante, et l’attaque personnelle injustifiée. Monsieur Menoud a commis une faute: des excuses envers les personnes blessées seraient bienvenues, excuses dont il sortirait grandi.
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Placé, franchement déplacé
Difficile parfois d’avoir du respect pour certaines personnes. J’entends Jean-Vincent Placé, sénateur des Verts, appeler les lycéens à continuer leurs manifestations. Il incite à la sédition et veut à tout prix faire revenir la famille Dibrani, comme si elle était le symbole d’une vision sociale dont les Verts, issus de couches favorisées de la population, n’ont jamais été vraiment habités - sauf pour leur intérêt électoral.
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France: vers un changement de philosophie?
Dans mon précédent billet je faisais état de ce sondage sur les désirs politiques et sociétaux des français. Il en ressort comme une évolution des mentalités. Le changement marquant est l’acceptation de réformer l’Etat dans le sens d’une diminution de ses dépenses, donc des ses domaines et volumes d’intervention.
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Libéralisme (8): l’initiative Minder et la cohésion sociale
L’initiative Minder soulève une contradiction entre libéralisme et démocratie. Au nom du libéralisme les entreprises - comme les individus - sont libres de choisir leur mode de fonctionnement dans le cadre de la loi.
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Hussard téméraire et Normal second
Le conflit qui s’éternise à l’UMP montre la difficile transition entre une culture du chef respecté dont l’autorité ne souffre pas de discussion, et une culture du vote, donc de l’importance relative des candidats.
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Mais où est donc passé le peuple de droite?
Je lis dans la Tribune de Genève de ce matin qu’il existe un «peuple de gauche» et que Salika Wenger y fait appel. Si, si. Attention: je ne vais pas ici déguiller Salika, femme de conviction et d’engagement dotée d’une belle énergie. C’est le peuple de gauche qui m’intéresse.
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Constitution: les affiches de la campagne (3)
Menu du jour: oui-non-non-non-non.
(Cliquer pour agrandir).
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Constitution: les affiches de la campagne (2)
Allons-y pour la suite: des non et des oui comme s’il en pleuvait.
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Constitution: les affiches de la campagne (1)
Je fais à nouveau l’exercice d’analyse des affiches de campagne. Petit rappel des règles de l’exercice:
1. Les aspects visuel et textuel sont pris en compte, pas la position pour ou contre l’objet soumis au vote.
2. Les critères sont la clarté et l’impact de l’image et du texte. Elles doivent proposer en une image-texte un message contenant: l’objet, la réflexion sur l’objet, la décision.
3. La part subjective de l’analyse est assumée. Je privilégie un regard dynamique sur une analyse linéaire. Je connais par expérience quelques points faibles et forts du langage d’affiche.
4. Une belle affiche ne préjuge pas du résultat d’une votation.
5. La lisibilité varie selon la sous-culture de chaque groupe: il y a plus de fantaisie gauche qu’à droite, plus aussi vers les jeunes que les personnes âgées.
6. Les affiches sont d’abord des consignes données aux sympathisants. Il est peu probable qu’elles fassent changer d’avis. -
Le jour où ma colère a changé de bord (2)
Ma colère contre l’injustice était donc de gauche. Mes impulsions créatives, ambitieuses et autonomes, étaient elles de droite. Porté, malaxé par les contradictions de l’époque, le nègre blanc que j’étais - que je suis encore - se posait beaucoup de questions. Dont celle-ci, récurrente: comment peut-on être à l’aise dans un seul camp? C’est enfermant, restrictif, et personne n’a raison en tout. Et tout de suite après: comment être à l’aise dans deux camps, ou dans aucun?