Le thème des migrations est un des plus clivants aujourd’hui. C’est donc un bon sujet. Pour certains l’immigration est une chance. Pour d’autres une plaie. Comme souvent il y a du vrai dans les deux affirmations.
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Le thème des migrations est un des plus clivants aujourd’hui. C’est donc un bon sujet. Pour certains l’immigration est une chance. Pour d’autres une plaie. Comme souvent il y a du vrai dans les deux affirmations.
J’ai connu ces moments d’euphorie, à parler pendant des heures et des jours avec des amis ou avec des inconnus, dans la rue ou en réunion. L’exaltation était grande: une érection intellectuelle! On surfait sur les mots, on suait des idées.
Les événements du monde nous rappellent qu’il n’y a pas d’organisation humaine sans un pouvoir (volé ou délégué), et pas de pouvoir sans force et contrainte. La contrainte est toujours associée au pouvoir, même de manière douce. Les pouvoirs totalitaires qui émergent au Proche-Orient et en Afrique ne sont pas seuls à user de force et de contrainte: tout pouvoir est contraignant.
Est aujourd’hui possible de désigner notre époque par un nom global? Dans les années 1960 Herbert Marcuse parlait de répression du désir et de son remplacement par la consommation de masse. Dans la même période Jean Baudrillard écrivait «La société de consommation».
Quelques news toutes chaudes pour un dimanche frais, traitées avec légèreté et un brin de désinvolture. Des brèves où l’on apprend que Georges a un clone. Que dans la vraie vie les riches n’épousent pas les pauvres. Et que Lara est bonne.
La Suisse veut donc ratifier le protocole d’Istanbul sur la violence faite aux femmes, suivant en cela les lobbies ultra féministes. Cette convention «sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique est la première à prévoir, au niveau international, une protection des femmes contre toutes les formes de violence, y compris les violences domestiques.»
Tout le monde n’a pas de grand rêve. Et parmi ceux qui rêvent tous n’ont pas la force de les réaliser. Seuls ceux qui en ont la force réaliseront leurs rêves.
Un aspect déroutant du débat autour du mariage élargi est la somme des contradictions individuelles qu’il recèle. D’un côté la liberté individuelle, si précieuse: chacun a le droit de choisir sa vie. De ce point de vue la loi récemment votée en France et déjà appliquée dans d’autres pays trouve son sens.
Jérome Cahuzac n’a pas mis la France à genoux financièrement. Ses 600’000 euros ne pèsent pas lourd dans le budget du pays. Le choc vient plus du décalage entre la fiction et le réel: de ses mensonges, de ses imprécations contre l’évasion fiscale - alors que lui-même la pratique, de la déraisonnable revendication collective de haute vertu dans une assemblée d’humains, de la suspicion de complicités gouvernementales, et de l’incompréhensible soutien du président jusqu’à cette semaine - incompréhensible étant un terme mesuré. A moins qu’il n’y ait des raisons occultes d’avoir protégé Cahuzac. Ne serait-ce que l’espoir de passer entre les gouttes et le maintien de l’image d’exemplarité, ce nouveau piège politique français.
Quel lien peut-il y avoir entre l’ancien directeur de Novartis, qui défraya la chronique il y a peu, et un preneur d’otage du désert ou un kamikaze qui se fait exploser sur un marché? Un lien inattendu aux conséquences profondes et déstabilisantes des sociétés auxquelles chacun appartient.
Comprendre l’éventuel lien symbolique entre la femme et la maison ne doit pas faire verser dans l’attribution exclusive d’une position ou d’un rôle social qui enfermerait le sujet définitivement. La symbolique est simplificatrice, pas réductrice.
Vous pensiez qu’il est plus dangereux de sortir dans les rues le soir pour une femme que pour un homme? Détrompez-vous. Les hommes sont plus victimes d’agressions, y compris d’agressions violentes, que les femmes. Il est plus dangereux pour un homme de sortir seul le soir, cela même s’il y a autant de femmes que d’hommes dans les rues.
Les tenants de l’anti-racisme n’y avaient pas pensé: la xénophobie a une petite soeur, tout aussi problématique mais bien plus pernicieuse car masquée sous le costume des bons sentiments. C’est la xénophilie.
A être connus et à continuer à l’être, pour dire vite. Mais pas seulement. Ils ont une fonction sociale. Ils sont soit des idiots utiles sur lesquels nous déversons nos frustrations, soit les miroirs des rêves secrets de nos vies anonymes.
C'est un sujet de société important. Le couple de référence scellé par le mariage a été le couple hétérosexuel. C'est lui qui a assuré la survie de l'espèce et la reproduction autonome jusqu'à ce jour. C'est un statut biologique et social de première importance. C'est la norme. L'élargissement de la notion d'union et de famille aux couples homosexuels n'est donc pas qu'une formalité administrative. C'est un questionnement sur la société et ses repères. Ce questionnement est légitime, bien au-delà des stupides remarques pavloviennes sur une supposée homophobie.
A chacun selon ses besoins, prônait Karl Marx. Formule étrange. Comment définir les besoins de chacun? Et comment digérer le constat fondamental d’inégalité que suppose la formule? Car admettre que chacun doit avoir selon ses besoins c’est admettre que les besoins sont différents. Si tout le monde avait les même besoins la question ne se poserait même pas.
Titre tapageur dans 24heures aujourd’hui: la condition des femmes empire au sein de l’Etat de Vaud. «Argent et pouvoir leur échappent.» Les femmes seraient discriminées dans l’administration vaudoise, et même davantage qu’il y a deux ans. L’article fait même mention d’un écart salarial qui se creuserait. Qu’en est-il en réalité?
Grosse colère. J’ai attendu 24 heures pour laisser un peu refroidir les tours. Le coeur a presque fondu. Tsunami et tremblement de terre. Là ça va. C’est moins chaud. Je vais rester zen et poli. Mais grosse colère. Je reprends donc.
« Manier les mots, les soupeser, en explorer le sens, est une manière de faire l'amour... » écrivait Marguerite Yourcenar. La pub qui fait polémique sur le Jura pourrait répondre à cette réflexion de l’écrivain. Mais ici il y a le ton, et la voix féminine. Pour certains et certaines cette pub serait sexiste. «Une nouvelle fois, c'est le signe qu'on utilise le corps des femmes pour vendre n'importe quoi», pleurniche la cheffe grognon d’Oser le Féminisme Caroline de Haas.
Si une contraception efficace et généralisée avait existé aux temps de la préhistoire, l’espèce humaine aurait peut-être déjà disparu. Actuellement la natalité des pays industrialisés ne permet pas le renouvellement de l’espèce. C’est un bien ou un mal, selon de quel côté on regarde les choses.