Une équipe d’enseignants et d’enseignantes d’une école primaire de la ville de La Môle dans le Var (France) a décidé de supprimer la fête des pères et celle des mères. Elles seront remplacées pas une nouvelle «Fête des parents».
Philosophie - Page 24
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Théorie du genre: fête des pères et des mères supprimées
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Le 16 mai: soulevons les jupes!
Avant de faire un aveu terrible, cette information: en France une initiative lycéenne a été reprise par l’Académie de Nantes et par le Ministère de l’Education nationale. Elle invite les lycéens à porter une jupe et du rouge à lèvres le 16 mai, pour, selon eux, «lutter contre les discriminations sexistes».
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Travesti d’Eurosong: le rêve d’Icare
«L'image de la femme, franchement elle en prend un sale coup!»
Cette remarque reçue sous mon billet d’hier propose un autre angle de vue. Le travestissement d’hommes en femmes n’est pas nouveau. Il correspond à un besoin de découvrir l’autre et à s’exiler de soi-même. Pourquoi pas? Aujourd’hui on en a presque l’habitude. De «La Cage aux Folles» aux Drag Queen, la liste est longue.
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Les raisons d’une critique (6 et fin): le Peuple des mâles
En conclusion temporaire, je propose deux pistes pour contrer la mise en accusation systémique des hommes. La première piste assimile le féminisme à un système de penser binaire proche de la pathologie par la disproportion de la posture victimaire en regard des correctifs sociaux légitimes. La colère de ces femmes et de ceux qui, comme les LGBT, se soumettent à leur idéologie, peut davantage être assimilée à celle des Gorgones, êtres malfaisants de la mythologie grecque.
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Les raisons d’une critique (5): le vide masculin
Attaquer le patriarcat c’est attaquer les hommes. L’évidence est cinglante. Il n’y a à ce jour aucune critique raisonnable du patriarcat qui n’attaque frontalement l’attitude de supposée domination masculine, mettant tous les hommes dans le même sac, et posant les femmes en victimes universelles. La mise en accusation des hommes est indispensable dans le système de penser binaire du féminisme.
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Les raisons d’une critique (4): procureures et chiffres
Nous avons vu que la violence de genre est la racine profonde, essentielle, permanente de l’idéologie. Les termes employés en 2014 ne diffèrent pas de ceux des années 1970. Il est toujours question de supposée suprématie masculine, de privilèges patriarcaux, de domination et d’oppression masculine, de solidarité entre femmes contre l’oppresseur.
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Raisons d’une critique (3): le mâle est (dé)fait
En citant un extrait de Valérie Solanas je suis resté très discret sur sa personnalité et ce qu’elle représente dans le mouvement féministe de l’époque. Certains pensent qu’elle était un cas isolé, victime d’un trouble psychiatrique. Je pense qu’au contraire elle a été une icône et que l’on peut parler d’un avant et un après Solanas dans le féminisme américain. On ne peut comprendre ce féminisme lesbien, vindicatif et expansionniste sans mentionner Solanas.
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Les raisons d’une critique (2): femme libérée
Le discours de reproches et de revendications a aussi des racines plus anciennes. Il y eu des raisons de corriger les effets néfastes de la révolution française et du code Napoléon, qui avaient placé les femmes en sujétion sociale. Mais cette correction et le retard à leur accorder le droit de vote expliquent-ils à eux seuls la violence du discours sur les hommes et la société, telle que décrite précédemment?
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Les raisons d’une critique (1): «Invincible»
Qui connaît ces paroles de chanson: «If I have to, I can do everything. I am strong, I am invincible, I am Woman». Ce qui donne en français: «S’il le faut je peux tout faire. Je suis forte, je suis invincible, je suis Femme». C’est une partie du refrain d’une chanson d’Helen Reddy, «I am Woman».
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Une gouvernance mondiale par ordinateurs?
Si en théorie une gouvernance mondiale pourrait apporter de la paix au monde, je ne vois pas en pratique comment dépasser les écueils actuels. Il ne pourrait y avoir de gouvernance sans une délégation de pouvoirs. Le monde est en effet trop grand pour la démocratie directe.
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Les trous béants
Je hais les maths. D’accord, le mot est un peu fort. C’est pour dire à quel point cette branche m’a scié la tête. Je hais les équations, de la première à la dernière. Sorti des quatre opérations de base, il n’y a plus personne.
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Mairies FN: retour du porc dans les cantines
Dans une interview récente Marine Le Pen explique la ligne que suivront les maires Front National récemment élus. En particulier ils rétabliront les menus à base de porc dans les cantines scolaires où ils ont été supprimés, ou renonceront à proposer des menus de substitution.
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Un clou chasse l’autre
La presse rappelle depuis quelques jours l’horreur du génocide au Rwanda. Vingt ans déjà. Un événement majeur à cause de la systématique des tueries, et du peu de réactions de la «communauté internationale». Pourtant, trois jours après le début des massacres, un humanitaire parlait déjà de génocide dans le quotidien Libération.
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La dysphorie de genre: quand un garçon veut devenir une fille
Dysphorie de genre: c’est le terme médical qui définit le sentiment de n’être pas dans le bon corps et d’en vouloir changer. Bien que ce problème soit présenté comme une forme de normalité, dans laquelle il y aurait ni maladie ni asocialité, la définition même comporte un volet pathologique.
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Gouvernement mondial: salut ou cauchemar?
L’idée d’unir la planète sous la direction d’un gouvernement unique, mondial, m’a longtemps paru être un objectif souhaitable. Ce serait peut-être la fin des guerres et des disparités excessives entre les populations. Aujourd’hui je vois cela d’un autre oeil.
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Le principe d’exception
Le désir de durer semble incrusté dans l’humain. Toute action ne voit ses fruits qu’après l’écoulement d’un intervalle de temps. On peut comprendre le besoin de se rassurer sur la pérennité des choses et sur la fixité des règles et des lois. Que demain soit comme aujourd’hui, et nous sommes en paix. La fixité, l’intangibilité de certaines règles est une condition pour que la créativité de l’espèce déploie son potentiel.
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L’islamocritique n’est pas du racisme
Sur son blog Hani Ramadan annonce une soirée sur le thème: «L’islamophobie est-elle une forme de racisme?» Ce qui m’inspire quelques réflexions autour du racisme et d’un certain islam. La première chose est que les grand principes humanitaires devaient être repensés. Le mot «racisme» est utilisé à tout venant, sa déclinaison principale aujourd’hui étant le suffixe «-phobie».
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A propos de stéréotypes (2): un modèle pour apprendre
Nous faisons des catégories. C’est une des facultés primordiales de l’esprit. Un moyen de connaître et identifier le monde autour de nous. Nous savons comment naissent les arbres, où ils poussent, ce qui les différencie entre eux. Chaque catégorie a ses caractéristiques. C’est que qui la définit et permet de lui donner les meilleurs soins.
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A propos de stéréotypes (1): faut-il élargir les escalators?
Retour hier soir d’une journée à Lyon. Je traverse la gare et passe par la galerie marchande pour remonter vers l’arrêt du tram 15. Un escalator permet d’y accéder. Devant moi un couple dans la vingtaine.
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Julie fait la cuisine pendant que Max va au travail
Aujourd’hui 8 mars je laisse la plume à une étudiante rencontrée sur le net. Elle a écrit ce texte intéressant, qui aurait pu s’intituler «Paroles d’une femme». Je ne suis pas d’accord à 100% mais j’aime qu’elle prenne des chemins différents de l’autoroute idéologique habituelle. Je publie avec son autorisation.