Marée basse en Suisse : les Vert·e·s perdent leurs électeurices.
En Suisse la vague verte d’il y a quatre ans est retombée. La mer s’est retirée. Un tiers d’électeurices (ça c’est du vrai inklusif!…) en moins, c’est une veste. Pire: une doudoune.
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Marée basse en Suisse : les Vert·e·s perdent leurs électeurices.
En Suisse la vague verte d’il y a quatre ans est retombée. La mer s’est retirée. Un tiers d’électeurices (ça c’est du vrai inklusif!…) en moins, c’est une veste. Pire: une doudoune.
Le président Macron est donc allé soutenir les pompiers sur le terrain. Il a promis un grand chantier de replantation. Tiendra-t-il sa promesse?
La croisade pour « sauver le climat » est un bien étrange objet. La pression émotionnelle sur l’urgence annoncée réduit l’espace de l’analyse. Pourtant il y a de quoi être étonné.
Le magazine Temps Présent diffusé sur la télé romande le mois dernier (ci-dessous vidéo 1) est sans appel: l’énergie éolienne est inutile en Suisse, parce qu’inefficace. Pire: les promoteurs ont surévalué les possibilités de vent, faisant miroiter des rendements illusoires.
Il a tout pour plaire: beau gosse, jeune, charismatique et brillant. Un mélange porteur. J’imagine les filles faisant la queue devant la porte de sa chambre à l’université. Mais son coming out post-alarmiste pourrait faire rétrécir son carnet de rendez-vous.
Le futur c’est le passé. Par exemple, replanter des arbres pour les génération futures c’est se donner l’objectif de revenir à des périodes bien antérieures à la nôtre. Et pourquoi pas? N’est-ce pas de notre responsabilité de laisser à nos enfants un monde vivable, comme on dit aujourd’hui?
L’écologiste est formel: « Sans le nucléaire, notre société ne fonctionnera pas ». La réduction de la consommation énergétique et le remplacement du fossile par l’intermittent pourrait avoir des conséquences encore plus dramatiques pour nos sociétés que le réchauffement.
Le fameux printemps de campagne du jeune Emmanuel prend un coup de froid. La météo politique d’Hexagonie est maussade. Les administrés – du moins nombre d’entre eux – osent une jacquerie d’une ampleur à faire rêver Mélenchon du Grand soir.
L’accumulation médiatique d’épisodes météorologiques extrêmes (comme dans l’Aude) donne l’impression d’une augmentation exponentielle et d’un encerclement continu d’événements alarmants. « Nous y sommes » est la petite phrase de 2018. Je rappelle que nous y étions déjà il y a 200 ans, et même 300 ans.
Le déchainement anti-Trump semble céder la place à plus de raison. Le président, qui ne cherche pas à plaire, a une ligne. Il n’est pas si imprévisible qu’on l’affirmait avec angoisse, laissant planer la peur d’une guerre nucléaire. Que se passe-t-il?
Les certitudes des années 1990 ont changé. On nous prédisait alors que les ouragans seraient et plus nombreux et plus puissants à cause du réchauffement de l’atmosphère depuis le petit âge glaciaire. Aujourd’hui les Madame Irma du climat changent d’avis: les ouragans pourraient finalement être moins nombreux. Sans autre explication.
Aux États-Unis les Démocrates sont qualifiés de libéraux, avec une connotation de gauche. Les Républicains, considérés comme conservateurs, sont encore plus libéraux en matière économique. En Suisse les libéraux sont clairement à la droite de la disposition géographique en politique. Alors qui est quoi?
« L’avenir est propre » a lancé Bertrand Piccard aux personnes présentes à Abou Dhabi. SI2 a ainsi rejoint son point de départ et bouclé sont tour du monde sans pétrole. Ce vol a été un peu éclipsé par les événements mondiaux, et par le temps d’arrêt à Hawaï pour réparer les batteries et attendre une nouvelle fenêtre de départ.
Aujourd’hui 22 avril de nombreux chefs de gouvernements ratifient à New York l’accord sur le climat finalisé lors de la COP21. La date est symbolique: aujourd’hui 22 avril est le Jour de la Terre. Et cette année les arbres sont à l’honneur.
L’humanisme est-il un sentimentalisme ?
A lire le dernier billet de Vincent Strohbach, « Les derniers humanistes », diverses questions me viennent. Qu’est-ce que l’humanisme? Les deux exemples cités sont-ils vraiment des humanistes? Pourquoi ce défaitisme devant le changement de paradigme du monde: était-ce vraiment mieux avant?
« La Terre n’appartient pas à l’Homme, c’est l’Homme qui appartient à la Terre ». Cette phrase attribuée au chef indien Seattle, de la tribu Suquamish, a été l’une des balises philosophiques de ma jeunesse.
C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme, chante Renaud. Elle prend aussi la femme parfois. Et la rend ensuite. La rend célèbre. De cette célébrité la femme fait usage. C’est légitime. On ne traverse pas les océans à la rame sans quelques mérites.
Cette phrase pourrait sortir du best-seller djihadiste: « Gestion de la barbarie », le livre qui détaille l’horreur en cours d’installation au Proche Orient et ailleurs. Mais non. Elle est bien plus proche de nous. Elle est issue de notre culture européenne du XXe siècle.
Je parle aujourd’hui d’un autre monde. Il était une fois une époque sans consommation débridée. Une époque où l’on accumulait peu d’objets, où la technologie n’était appliquée qu’à l’essentiel. Où l’humain prévalait sur les distractions, sur l’apparence et sur le spectacle.
En parlant hier de l’océan austral, sujet que je pensais neutre et fédérateur, j’ai réalisé qu’il était contaminé lui aussi. Par qui? Je n’en sais rien. On ne sait pas qui lance une légende. Celle des 1’000 ans en l’occurrence.