L’incident s’est produit cet été dans le groupe de boulistes amateurs où je joue parfois. J’ai mentionné ailleurs les disputes entre hommes dans ce cadre. Celle-ci fut plus intense. Réflexion sur la colère.
corps
-
L’émergence du tigre
-
Le corps des Miss
Nonchalante, allongée sur le sable, elle rêve. C’est l’été dans son hémisphère. Il fait trop chaud pour marcher. Alors elle rêve en feuilletant un journal de la métropole. Sur une page, une photo de jeune femme, au doux prénom d’Alicia. Un corps fin, beau, aux longues jambes.
-
Les raisons d’une critique (5): le vide masculin
Attaquer le patriarcat c’est attaquer les hommes. L’évidence est cinglante. Il n’y a à ce jour aucune critique raisonnable du patriarcat qui n’attaque frontalement l’attitude de supposée domination masculine, mettant tous les hommes dans le même sac, et posant les femmes en victimes universelles. La mise en accusation des hommes est indispensable dans le système de penser binaire du féminisme.
-
Parler du cancer, raconter son corps
Le Matin d’hier proposait, sous la plume d’Eric Felley, un article titré: «Appeler un crabe un crabe». Le mot est du dessinateur humoristique Barrigue, fondateur du journal d’humour «Vigousse». Lui-même a fait savoir qu’il était atteint d’un cancer.
-
Sexisme (2): être ou non un objet sexuel
Le billet d'hier sur l'émission danoise où des femmes se déshabillent et acceptent la parole d'hommes sur leur corps a suscité un débat très intéressant. Je prolonge ce billet en reprenant et développant un commentaire posté dans ce débat. Je propose également ce lien qui conduit à une émission sous-titrée en anglais. Les propos mériteraient à eux seuls un vaste débat, dont ces deux petites phrases: "Il y a pire que d'être un objet sexuel. C'est de ne pas être un objet sexuel. Explications plus loin.
-
Sexisme: quelque chose de pourri au royaume de Danemark?
Selon sudinfo.be, c’est « l’émission la plus sexiste de l’histoire. Humiliante, dégradante, ordurière et sexiste.» Direct.cd affirme: «Une émission danoise qui humilie les femmes. Du sexisme à l’état pur.» Selon rtl.be, «Le sexisme atteint des sommets à la télévision.»
-
Le capitalisme, un mode social hautement éthique
«Dépasser le capitalisme», «Mettre fin au libéralisme», diverses formules expriment la même chose: le refus du capitalisme et du libéralisme économique et leur condamnation au nom de la justice sociale et du refus de l’exploitation de l’homme par l’homme. Le capitalisme libéral serait cause de tous les excès des financiers félons, des traders fous et des exploiteurs de tous genres.
-
Guerre des sexes: pourquoi les hommes doivent laver leurs chaussettes
Depuis des temps immémoriaux les femmes se sont approprié symboliquement le corps des hommes. De deux manières. L’une est la création du couple, avec tout ce qui l’accompagne: la fidélité, le travail pour la famille et la mise en péril de sa vie pour défendre sa petite communauté. La survie et l’expansion de l’espèce en ont certainement profité: la stratégie féminine a été gagnante.
-
Marcela Iacub: la chute de l’ange
Quelques jours après l’annonce de la publication de son livre sur Dominique Strauss Kahn, «Belle et Bête», Marcela Iacub reçoit le choc en retour. Le livre paraîtra mais elle est condamnée. Elle a fait de DSK un dieu-Cochon, grand-prêtre de la jouissance sexuelle communiste. Elle exprime si crûment ce que le public pense, qu’on peut se demander si elle ne travaille pas secrètement à la rédemption de cet homme à terre, en transformant le bourreau des coeurs et des fesses en victime d’une vindicte populaire acharnée. Un courriel dévoilé par «Elle» montre la belle Marcela sous un jour inattendu: la voici impératrice de la trahison. Le coup est très dur.
-
Différences hommes-femmes: le corps incontournable
Les Femen confirment les différences hommes-femmes: elles sont tombées sur un os masculin. L’os - ou les os - de quelques manifestants hommes dimanche à Paris. Elles ont agressé le cortège puis se sont faites agresser en retour. Et se sont enfuies, abandonnant leur superbe médiatique perdue dans la fumée. Mais pourquoi n’ont-elles rien vu venir?
-
Ciel, un homme nu! (hum... mis à jour...)
Et nu de chez nu. Rien, il ne porte rien du tout. Même pas un ti bout de string minuscule sur le cu-cul. Vous savez, un de ces machins en cuir tellement petit qu’à peine l'asperge est rangée après une heure de bataille que ce sont les olives qui s’échappent! A force de vouloir réduire les emballages les écolos incitent à l’attentat à la pudeur.
-
Les mots pour le dire, ou une psychanalyse aboutie
Je me souviens de ce film, interprété dans le rôle principal par l’admirable Nicole Garcia. Il était tiré d’un livre de Marie Cardinal. Je me souviens de cette longue errance et du chemin fait par cette femme pour arriver d’abord à reconnaître son mal-être sans plus aucune justification.
-
Froid: la température ressentie existe-t-elle vraiment?
Certains bulletins météo donnent habituellement deux chiffres de température en hiver: la température de l’air réelle attendue et la température ressentie. La seconde est toujours plus basse que la première. Mais de quoi s’agit-il et comment est-elle déterminée?
-
Vivre avec le chaos?
Imaginons un monde où tout est réglé dans le moindre détail. Un monde sans faille, sans à-peu-près. L’ordre règne en toutes choses. La maladie serait inexistante: impossible qu’un dérèglement organique ou fonctionnel vienne troubler cette paix installée dans tous les domaines.
-
La gravitation amoureuse
Etrange chose que la gravitation. Deux corps, par exemple deux astéroïdes ou deux étoiles, s’attirent en se rapprochant. A leur proximité l’espace est déformé. Ils se précipitent l’un sur l’autre. Rappelons-nous le coup de la pomme de Newton. Depuis des millénaires tout le monde trouvait normal que les pommes tombent de l’arbre. Jusqu’à ce que Newton formule cette intuition formidable: la pomme ne tombe pas, elle est attirée par le Terre. D’ailleurs s’il n’y avait pas la Terre elle ne tomberait pas. Il faut dire qu’il n’y aurait pas de pomme non plus.
-
Un autre monde (2e partie)
Dans le premier billet je posais des questions sur la nature de la matière et de la réalité: bien que les murs soient presque vides, nous ne pouvons pas les traverser par une simple décision. Un champ puissant fait écran à nos particules. Si même nos atomes pouvaient se glisser entre les atomes du mur, leur structure risquerait d’être disloquée sans garantie de se reconstituer de l’autre côté.
-
C’est quoi la liberté? (2)
Qu’aurais-je fait à sa place? Je me posais cette question en lisant la déclaration d’une des Amazones de Kadhafi. Il s’agit d’une jeune femme de 19 ans citée par le Figaro: «... elle affirme par ailleurs avoir été forcée à exécuter des insurgés prisonniers, onze en tout. «Ils les ont amenés un par un en me disant : tue-le (...), si tu ne le fais pas c'est nous qui te tuerons».
-
C’est quoi la liberté?
La liberté fait partie des piliers de notre société. Le mot est inscrit dans la devise de la France et figure dans le premier article de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Elle semble évidente. Pourtant elle peut être interprétée de différentes manières.
-
Goodbye Philadelphia
Je n’y suis jamais allé. Toi non plus. Nous n’en parlions même pas. Pas de rêve, pas d’histoire. Nos voyages étaient plus modestes. Bruxelles. Paris. Le sud de la France. Ah, il y eut le désert, aussi. Et puis la Toscane.
-
Mamina rêvait
Elle est morte samedi matin. C’était attendu. Elle était au bout de son corps.
Martha m’a téléphoné à midi moins le quart. Je suis allé à l’appartement. Mamina reposait dans son fauteuil, le visage calme. Je l’ai prise dans mes bras. Elle était légère Mamina. Légère comme un enfant. Je l’ai allongée sur son lit, qui devenait une une barque. Elle partait en voyage.